Archives du mot-clé Souria Adèle

Dates à venir

Mardi 22 novembre 2016 (2 représentations scolaires)

Au lycée Louis Bascan 5 avenue du Général Leclerc 78120  Rambouillet

Mardi 29 novembre 2016

Au collège Gustave Flaubert 76 avenue d’Ivry  75013 Paris

Lundi 6 mars 2017 : (2 représentations scolaires)

Au lycée Carnot 90 Boulevard Carnot 06400 Cannes

Mercredi 10 mai 2017 : (une représentation scolaire et une grand public)

Espace Jacques Tati 14 avenue Saint-Laurent  91400 Orsay

Au lycée Bristol 10 avenue Saint-Nicolas   06400 Cannes

Dates passées

Depuis le début de l’exploitation du spectacle MARY PRINCE, plusieurs actions pédagogiques ont été menées avec des professeurs, des parents d’élèves et des élèves allant au théâtre. Depuis les attentats de janvier 2015, le spectacle se déplace aussi dans les établissements.

En 2014, se sont déplacés à la Manufacture des Abbesses les élèves des établissements suivants :

  • Plusieurs classes du collège Jean Perrin à Vitry-sur-Seine, soit 85 élèves. Suivi d’une rencontre avec Souria ADELE avec les élèves dans leur collège.
  • Mardi 4 novembre 2014Lycée Beaugrenelle rue Charles Michel à Paris, soit 75 élèves. Suivi d’un débat  au théâtre avec M. Marcel Dorigny, historien.
  • Mardi 2 décembre 2014  : Lycée Coyteveox à Paris, soit 50 élèves.
  • Collège Jean Perrin à Vitry-sur-Seine, soit 23 élèves (deuxième sortie). Suivi d’un échange au théâtre  avec  M. Eric Mesnard, historien et Mme Sylvie O’Dy, présidente du Comité contre l’Esclavage Moderne (CCEM).
  • Vendredi 19 décembre 2014 : Collège Jean Moulin rue d’Alésia 75014 PARIS (55 élèves)
  • Collège Boulechotte à Livry-Gargan, soit  27 élèves. Suivi d’un échange au théâtre avec Mme Myriam Cottias, Présidente du Comité National pour la Mémoire et l’Enseignement de L’histoire de l’Esclavage (CNMHE) et  de Mme Manon Testemale, juriste du CCEM.
  • Collège Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux, soit 26 élèves. Sortie suivie d’une rencontre avec Souria ADELE  au collège.
  • Collège Elsa Triollet dans le XIIIème arrondissement de Paris, soit 15 élèves.
  • Collège Gustave Flaubert dans le XIIIème arrondissement de Paris, soit 80 élèves.

Seize enfants de 10 à 12 ans de l’association KREYOL de la Courneuve ont également accueilli le spectacle.

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La Manufacture des Abbesses après une représentation pour les scolaires. 2014

En 2015, suite aux attentats de Charlie Hebdo, les sorties scolaires étant annulées, la comédienne Souria ADELE se déplace à plusieurs reprises dans les établissements.

Le spectacle est présenté de façon brute, sans lumière, sans décor et sans musique. Malgré cette austérité, les élèves restes captivés.

  • Collège Georges Brassens à Villeneuve-le-Roi. Représentation dans une salle de classe suivie d’un échange avec les élèves.
  • Collège Lino Ventura à Ozoir-la-Ferrière. Représentation dans un réfectoire suivi d’un échange avec les élèves.
  • Collège Gustave Flaubert, dans XIIIème arrondissement de Paris. Représentation dans la médiathèque. Plus de 120 élèves assistent à la représentation à l’issue de laquelle un débat est animé par M. Marcel Dorigny.

En 2016 : 

  • Mercredi 24 février : représentation au théâtre Victor Hugo de Bagneux devant plusieurs centres de loisirs, suivi d’un débat avec M. Kamel Chabanne, professeur d’histoire, consultant de la Flamme de l’égalité et de Mme Annabelle Canzian, juriste du CCEM. Rencontre avec des femmes en atelier d’alphabétisation au centre Jacques Prévert.
  • 8 mars 2016 : rencontre avec une cinquantaine d’élèves du collège Jean Moulin de Chaville avant la représentation du vendredi 11 mars à L’Atrium de Chaville.
  • Vendredi 8 avril 2016 : représentation scolaire à Saint-Astier (Dordogne).
  • Jeudi 19 mai 2016 : représentation à la MPAA / Broussais (Maison des Pratiques Artistiques et Amateurs) dans le XIVème arrondissement de Paris, suivi d’un échange avec les élèves.
  • Du 2 juin au 10 juin 2016, durant la tournée en Guyane, 7 ateliers avec des scolaires ont eu lieu.

 

PRESSE

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« Dans ce one-woman-show qui sent le vécu à plein nez, sur la scène de la Comédie Bastille, la truculente comédienne Souria Adèle décoiffe. Son spectacle humoristique original balaie tous les clichés, délivrant des préjugés raciaux. La force de son trait tient à l’extraordinaire bonhomie du personnage dans lequel elle se glisse pour dresser le tableau quotidien d’une « négresse de France ». Et ce personnage haut en couleur fait passer les messages dans un éclat de rire généralisé. Tout le monde en prend pour son grade, mais c’est drôlement fort. Et fortement drôle. » M-E. Galfre – LE PARISIEN

« Souria Adèle, auteur et comédienne martiniquaise, interprète un spectacle à la fois drôle  et intelligent. Donc rare. » C. DUBE – AFRICA International

« Loin de toute démagogie facile ou militantisme agressif, l’humour plein d’humanité de Souria ADELE distille un message de tolérance bien plus efficace que de   longs discours. » M. BOURCET – TELERAMA

« Une interprétation solaire et généreuse. Avec elle, les dialogues ont la saveur gouleyante d’un vieux rhum ambré. Porté de bout en bout par un sacré punch,
son témoignage sonne comme un appel à la mixité, à l’humanité de chacun de nous. M. HAJOUI- A NOUS PARIS

 « Les propos de Marie-Thérèse sont salvateurs : on rit en étant conscient de la véracité de ce qu’elle avance… Elle nous fait comprendre que le racisme n’est pas toujours là où on le croit. Souria Adèle n’en finit pas de nous faire du bien au moral. » H.N. – CITÉ BLACK

« Marie-Thérèse fait son show : Pleine d’humour et d’auto dérision… Point de caricature excessive mais une grande authenticité. À l’heure des questions sur l’intégration, la comédienne donne à voir les travers de la France avec beaucoup de fantaisie… Le personnage est extraordinaire : sincère, drôle et haut en couleur… Le verbe est fruité, juteux et d’une grande force comique… Un pur moment de bonheur. » R.V. -VISIOSCENE

« Grosses lunettes rondes, cheveux crépus, chemisier à fleur et fesses rebondies : Marie-Thérèse Barnabé (Souria Adèle dans la vraie vie) est une noire « indélébile », pardon : marron, enfin « ambre dorée exactement »… C’est très politiquement incorrect… Alors quand la générosité de son sourire fait mouche, le public en redemande. » A.S.J. MAI – LE POINT

 « … Et c’est ainsi que durant le spectacle, sous le masque d’une mama antillaise à la langue bien pendue et à l’autorité sans faille, Souria ADELE règle ses comptes avec la métropole, ses préjugés, ses injustices. On sent l’exaspération poindre sous le sourire… » M. VALO – LE MONDE 2

La comédienne

mtb-la-comedienneMartiniquaise ayant toujours vécu en Métropole, après deux ans d’étude de droit, Souria ADÈLE décide de se consacrer à la danse et au chant puis s’oriente vers la comédie. Dans son parcours professionnel, on relève :

  • Choriste pour de nombreuses émissions de variétés avec Julien Clerc, Nino Ferrer, Le Grand Orchestre du Splendid.
  • Elle enregistrera un 45 tours «J’aime le réglisse» sponsorisé par M6.
  • Pour le théâtre, «La résistible ascension d’Arturo Ui» (Jérôme Savary), «Impair et Pair» de Ray Cooney m.e.s. J. L. Moreau, la comédie musicale «Barnum» m.e.s Jean-Paul Lucet.
  • Pour la télévision, «Le Nègre de Molière» de Didier Bivel, «Ne meurs pas» de José Pinheiro, «Central de nuit» de Didier Delaitre, «Les yeux de Virgil» de William Crepin, «Embarquement immédiat» de Aline Isserman, «Hôtel de police» de Claude Barrois.

Paris le 5 Octobre 2001
Le texte de ce spectacle a été écrit suite à un tournage de téléfilm que j’avais fait pour France 2 et dans lequel je jouais pour la première et dernière fois de ma vie une femme mtb-timbede ménage dans un hôpital, avec l’accent martiniquais et une unique phrase pour prouver mon talent. Je suis rentrée chez moi « très mal dans ma peau » avec une
sublime poussée d’urticaire. Crise psychosomatique typique d’une Négresse de France. Je décidais donc de prendre ma plume et de me fournir moi-même en matière théâtrale. Je réalisais en ce moment que l’effort d’intégration ne se faisait que dans un
seul sens et qu’il ne fallait surtout pas compter sur la volonté ou l’imagination des institutions audiovisuelles françaises pour que ça change Marie-Thérèse est née de ce constat : QU’IL ME FALLAIT FAIRE.
Ce texte n’est qu’un témoignage, c’est ma parole et uniquement la mienne. Celle de mon vécu et de mon ressenti. Je ne lui souhaite pas longue vie, La parole, même universelle, est toujours temporelle et déjà en deux ans il y a eu quelques changements. Si dans 10 ans ce texte pouvait être « has been », ça serait super. Cela voudrait vraiment dire que les mentalités ont changé.
Pour l’instant, il est toujours d’actualité…
Souria ADÈLE

Le spectacle

mtb-le-spectacleA travers un personnage généreux et haut en couleur, Souria ADELE témoigne avec humour de la vie d’une femme noire en France des années 60 à nos jours. Acide et drôle.
Souria ADELE, comédienne martiniquaise, doit commencer son spectacle à 20 h 30. Elle n’est pas arrivée. Sa tante Marie-Thérèse Barnabé, grosse femme d’une soixantaine d’années décide de faire patienter le public. Durant cette attente qui durera somme toute plus d’une heure, Marie-Thérèse nous parlera de la difficulté pour une jeune femme noire de rentrer dans le paysage audio-visuel français, de la beauté noire, des relations interraciales mais aussi tout simplement du désir de la femme. Tout cela de façon humoristique, pour faire part de sa propre humanité.

1ER PRIX DU FESTIVAL D’HUMOUR DE BAGNEUX 2001
1ER PRIX DU FESTIVAL DE L’HUMOUR DE CLICHY-SOUS-BOIS 2005
PRIX DU PUBLIC FESTIVAL DE VILLARD DE LANS 2007

On en parle…

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revue-de-pressett « Authentique document inestimable. Son récit est empreint de dignité et d’une résistance intérieure étonnante. Souria Adèle, seule en scène, livre ce texte avec une dignité qui en fait ressortir l’émotion. Un spectacle d’une grande valeur historique (il n’existe pas de tels textes dans les colonies francophones), audacieux et émouvant. » Sylviane Bernard Gresh 
canard-enchaine« … très vite, nous voilà captivés, cette voix nous fascine, et aussi chacun de ses rares mouvements, la tête qui se penche, un geste de la main, et même ses silences. » Jean-Luc Porquet 

pariscope « La parole de cette femme, remplie de pudeur, est magnifique. Elle énonce les faits relatifs à sa vie, ses souffrances, sans jamais tomber dans le pathos… La comédienne s’est glissée avec une grande sensibilité dans la peau de son personnage. C’est bouleversant. » Marie-Céline Niviere

figaroscope« Seule en scène, Souria ADELE s’imprègne de ce texte à l’état brut dans une mise en scène épurée qui met en valeur la puissance de ce témoignage. »

france-antilles « Avec Mary Prince, Descas et Adèle offrent au public parisien d’entendre une voix que l’on croyait condamnée au silence. Cette pièce contribue à lui donner du corps, si meurtri soit-il. » François-Xavier Guillerm 

webthea « La mise en scène d’Alex Descas cadre cette confession dans une extrême sobriété. Pas d’effets, rien que des mots qui mettent fin au silence et au mensonge, dans l’interprétation impitoyablement douce de Souria Adèle. » Gilles Costaz 

causette « C’est un pari risqué, une idée courageuse (…). L’actrice, de sa voix claire et profonde, parvient à embarquer le spectateur dans cette triste odyssée. On saisit la force de Mary. La pièce souligne avec justesse son incroyable ténacité, sa résilience stupéfiante. » Elodie Berthaud 

metronews « Un texte au cordeau, une comédienne rare, tout est réuni pour passer un moment de qualité au théâtre. » Dolores Bakéla 

france-catholique« Le jeu de la comédienne, en spectacle solo, est impressionnant ! » Pierre François 

la-revue-du-spectacle « Le jeu de la comédienne est au plus proche d’un réalisme qui campe le personnage de Mary Prince (…) Elle garde une dignité dans ses propos et son attitude. Elle raconte juste (…) Tout semble posé, réfléchi. Souria Adèle incarne des mots qu’elle dit sans rancœur et sans rancune. » Safidin Alouache 

froggysdeligt « La parole de Mary Prince est d’une intensité dramatique poignante parce que factuelle et sans pathos (…) La partition est sublimée par Souria Adèle qui la dispense idéalement sans incarnation naturaliste ni déploration. » Martine Piazzon 

artistik-rezo« Souria Adèle décoche des mots simples et justes, aiguisés comme des flèches, qui viennent blesser nos coeurs et dans la brèche ouverte, y faire germer la mémoire des esclaves. » Jeanne Roland 

vaucluse-matin« Le texte d’une extrême sobriété, a la concision et la rigueur de la vérité. Pas de pathos, beaucoup de retenue et de décence, mais le propos est cru. Comme l’esclavage. Dans une superbe mise en scène Souria est magistrale. Quand à l’histoire, il faut l’entendre pour le croire. » Sonia Garcia-Tahar 

lhumanite« Souria Adèle ne joue pas, elle est Mary Prince l’espace d’une heure. Laissant dans les mémoires des phrases insoutenables comme celle-là : «maître par pitié, ne me tuez pas complètement » Gérard Rossi 

la-provence« Le récit détaillé et poignant est ici sublimé par la performance sobre de Souria Adèle, seule en scène. » Steve Rivière

« Sobre et juste, la parole de Mary Prince passe par la volonté et la voix de Souria Adèle. Aucune fioriture, aucun artifice, il s ‘agit là d’écouter le témoignage rare d’une femme esclave. » Laurence Caron-Spokojny – CE QUI EST REMARQUABLE

logo-sortir-a-paris« C’est une leçon inoubliable. Une leçon d’Histoire, une leçon de mise en scène, une leçon de jeu. On reste sans voix. » Maïlys C. 

outre-mer-1ere« Le travail de l’actrice Souria Adèle est d’autant plus marquant que de tels témoignages n’existent pas dans la Caraïbe francophone. » Léia Santacroce 

my-afro-week« Rencontre entre la voix de Souria Adèle – une voix à vous faire redresser l’épine, profonde et pénétrante, une voix qui hante dès les premiers vocables – et le récit autobiographique de Mary Prince qui relate avec dignité et pudeur les détails d’une déshumanisation systémique. » Nathalie Batraville 

france-interLa Marche de l’Histoire sur France Inter (disponible jusqu’au 06/09/2017)
La marche de l’histoire, Jean Lebrun, Le témoin du vendredi 

Le projet pédagogique en partenariat avec le CIRESC

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Découvrez Paroles d’Esclavages réalisé par Kamel Chabane et ses élèves après avoir étudié le film 12 years a slave, et le spectacle Mary Prince (page 17). Ce dossier fait également référence aux témoignages d’Equiano et de Douglass.

Découvrez également le dossier réalisé par Eric Mesnard, disponible sur le site de la Flamme de l’égalité.

En partenariat avec le CIRESC (Centre International de Recherche sur les Esclavages), la Compagnie Man Lala pourra organiser à l’issue des représentations destinées à un public scolaire un débat qui sera animé par la comédienne et un historien.

Débat autour de 2 grands axes (interactif en échange avec le public)

– A partir de ce témoignage nous parlerons de la vie quotidienne d’une esclave
– A partir des réactions du public, nous les sensibiliserons à cette période de la traite négrière.

Une fiche pédagogique sera donnée aux enseignants qui le souhaitent en amont de la représentation, pour préparer les élèves au spectacle et à la question de l’esclavage.

Le Centre International de Recherches sur les Esclavages (CIRESC) est un Groupement de Recherche International (GDRI), créé en janvier 2008 dans le cadre d’une convention entre le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), l’Université Paris Diderot(Paris 7), l’Université de Poitiers et la York University du Canada.

Le CIRESC s’inscrit dans la continuité du « Réseau thématique prioritaire : Esclavage (Amériques, Afrique, Europe). Formes, systèmes politiques, économiques et productions sociales » créé en novembre 2005.
Coordonné par le CNRS, il est dirigé par Myriam Cottias (Directrice de recherches au CNRS) et est doté d’un Bureau et d’un Conseil scientifique.