L’interview de Souria Adèle, faite par Anne Greffe, de So Sweet Planet :
Mary Prince, interprétée par Souria Adèle, dans le Claudy Show :
Mardi 22 novembre 2016 (2 représentations scolaires)
Au lycée Louis Bascan 5 avenue du Général Leclerc 78120 Rambouillet
Mardi 29 novembre 2016
Au collège Gustave Flaubert 76 avenue d’Ivry 75013 Paris
Lundi 6 mars 2017 : (2 représentations scolaires)
Au lycée Carnot 90 Boulevard Carnot 06400 Cannes
Mercredi 10 mai 2017 : (une représentation scolaire et une grand public)
Espace Jacques Tati 14 avenue Saint-Laurent 91400 Orsay
Au lycée Bristol 10 avenue Saint-Nicolas 06400 Cannes
Depuis le début de l’exploitation du spectacle MARY PRINCE, plusieurs actions pédagogiques ont été menées avec des professeurs, des parents d’élèves et des élèves allant au théâtre. Depuis les attentats de janvier 2015, le spectacle se déplace aussi dans les établissements.
En 2014, se sont déplacés à la Manufacture des Abbesses les élèves des établissements suivants :
Seize enfants de 10 à 12 ans de l’association KREYOL de la Courneuve ont également accueilli le spectacle.
La Manufacture des Abbesses après une représentation pour les scolaires. 2014
En 2015, suite aux attentats de Charlie Hebdo, les sorties scolaires étant annulées, la comédienne Souria ADELE se déplace à plusieurs reprises dans les établissements.
Le spectacle est présenté de façon brute, sans lumière, sans décor et sans musique. Malgré cette austérité, les élèves restes captivés.
En 2016 :
Téléchargez la revue de presse dans son intégralité.
« Dans ce one-woman-show qui sent le vécu à plein nez, sur la scène de la Comédie Bastille, la truculente comédienne Souria Adèle décoiffe. Son spectacle humoristique original balaie tous les clichés, délivrant des préjugés raciaux. La force de son trait tient à l’extraordinaire bonhomie du personnage dans lequel elle se glisse pour dresser le tableau quotidien d’une « négresse de France ». Et ce personnage haut en couleur fait passer les messages dans un éclat de rire généralisé. Tout le monde en prend pour son grade, mais c’est drôlement fort. Et fortement drôle. » M-E. Galfre – LE PARISIEN
« Souria Adèle, auteur et comédienne martiniquaise, interprète un spectacle à la fois drôle et intelligent. Donc rare. » C. DUBE – AFRICA International
« Loin de toute démagogie facile ou militantisme agressif, l’humour plein d’humanité de Souria ADELE distille un message de tolérance bien plus efficace que de longs discours. » M. BOURCET – TELERAMA
« Une interprétation solaire et généreuse. Avec elle, les dialogues ont la saveur gouleyante d’un vieux rhum ambré. Porté de bout en bout par un sacré punch,
son témoignage sonne comme un appel à la mixité, à l’humanité de chacun de nous. M. HAJOUI- A NOUS PARIS
« Les propos de Marie-Thérèse sont salvateurs : on rit en étant conscient de la véracité de ce qu’elle avance… Elle nous fait comprendre que le racisme n’est pas toujours là où on le croit. Souria Adèle n’en finit pas de nous faire du bien au moral. » H.N. – CITÉ BLACK
« Marie-Thérèse fait son show : Pleine d’humour et d’auto dérision… Point de caricature excessive mais une grande authenticité. À l’heure des questions sur l’intégration, la comédienne donne à voir les travers de la France avec beaucoup de fantaisie… Le personnage est extraordinaire : sincère, drôle et haut en couleur… Le verbe est fruité, juteux et d’une grande force comique… Un pur moment de bonheur. » R.V. -VISIOSCENE
« Grosses lunettes rondes, cheveux crépus, chemisier à fleur et fesses rebondies : Marie-Thérèse Barnabé (Souria Adèle dans la vraie vie) est une noire « indélébile », pardon : marron, enfin « ambre dorée exactement »… C’est très politiquement incorrect… Alors quand la générosité de son sourire fait mouche, le public en redemande. » A.S.J. MAI – LE POINT
« … Et c’est ainsi que durant le spectacle, sous le masque d’une mama antillaise à la langue bien pendue et à l’autorité sans faille, Souria ADELE règle ses comptes avec la métropole, ses préjugés, ses injustices. On sent l’exaspération poindre sous le sourire… » M. VALO – LE MONDE 2
Martiniquaise ayant toujours vécu en Métropole, après deux ans d’étude de droit, Souria ADÈLE décide de se consacrer à la danse et au chant puis s’oriente vers la comédie. Dans son parcours professionnel, on relève :
Paris le 5 Octobre 2001
Le texte de ce spectacle a été écrit suite à un tournage de téléfilm que j’avais fait pour France 2 et dans lequel je jouais pour la première et dernière fois de ma vie une femmede ménage dans un hôpital, avec l’accent martiniquais et une unique phrase pour prouver mon talent. Je suis rentrée chez moi « très mal dans ma peau » avec une
sublime poussée d’urticaire. Crise psychosomatique typique d’une Négresse de France. Je décidais donc de prendre ma plume et de me fournir moi-même en matière théâtrale. Je réalisais en ce moment que l’effort d’intégration ne se faisait que dans un
seul sens et qu’il ne fallait surtout pas compter sur la volonté ou l’imagination des institutions audiovisuelles françaises pour que ça change Marie-Thérèse est née de ce constat : QU’IL ME FALLAIT FAIRE.
Ce texte n’est qu’un témoignage, c’est ma parole et uniquement la mienne. Celle de mon vécu et de mon ressenti. Je ne lui souhaite pas longue vie, La parole, même universelle, est toujours temporelle et déjà en deux ans il y a eu quelques changements. Si dans 10 ans ce texte pouvait être « has been », ça serait super. Cela voudrait vraiment dire que les mentalités ont changé.
Pour l’instant, il est toujours d’actualité…
Souria ADÈLE
A travers un personnage généreux et haut en couleur, Souria ADELE témoigne avec humour de la vie d’une femme noire en France des années 60 à nos jours. Acide et drôle.
Souria ADELE, comédienne martiniquaise, doit commencer son spectacle à 20 h 30. Elle n’est pas arrivée. Sa tante Marie-Thérèse Barnabé, grosse femme d’une soixantaine d’années décide de faire patienter le public. Durant cette attente qui durera somme toute plus d’une heure, Marie-Thérèse nous parlera de la difficulté pour une jeune femme noire de rentrer dans le paysage audio-visuel français, de la beauté noire, des relations interraciales mais aussi tout simplement du désir de la femme. Tout cela de façon humoristique, pour faire part de sa propre humanité.
1ER PRIX DU FESTIVAL D’HUMOUR DE BAGNEUX 2001
1ER PRIX DU FESTIVAL DE L’HUMOUR DE CLICHY-SOUS-BOIS 2005
PRIX DU PUBLIC FESTIVAL DE VILLARD DE LANS 2007